Wojska zaciężne w Historii Polski Jana Długosza
Abstract
Ce type de l’armée est présente sur les cartes de la chronique d’une manière très
péjorative. Parmi les repproches que Długosz fait par rapport aux soldats il faut surtout
soulinger une facilité de trahison. Długosz en tant que chroniqueur est le seul à nous informer
que les soldats mercenaires pendant la bataille de Grünewald cherchaient à se mettre du coté
des chevaliers teutoniques. Les exemples de la trahison des soldats mercenaires concernent
également la période de la guerre de 13 ans (1454-1466).
Pourtant une repproche principale face aux armées mercenaires concerne les pillages qui
se permettaient les soldats allant à la guerre ou au retour de la guerre. Dans ce cas là, les
soldats fournirent vraiement beaucoup d’arguments pour qu’on puisse a’en plaindre. De l’autre
côté ce type d’armée ressemblait énormément à l’arriére-ban.
Długosz s’avère particulièrement sensible aux pillages dans des biens appartenant à l’église.
Le chroniqueur est très au courant car les soldats mercenaires pillèrent en 1474 les biens de
Pabianice appartenant au chapitre de Cracovie dont il était chanoine.
Les pillages sont très douloureux pour lui d’autant plus que selon son opinion exprimée
dans la chronique, l’eglise mettait des sommes importantes pour l’entretien des armées. En
plus, le clergé était soumis aux impôts destinés à la solde des soldats. L'église fut obligée par
le roi Kazimierz Jagiellończyk à accorder les prêts pour couvrir les frais des mercenaires ce
qui provoqua d’ailleurs l’indignation de Dhigosz. Le clergé participait également aux perlractations
avec les mercénaires teutoniques ce qui permit aux Polonais de racheter en 1457 Malbork.
Malgré cet grand engagement de l’église s’il s’agit des intérêts des mercénaires, elle était
soumise aux frais supplémentaires liés au fonctionnement des soldats mercénaires. Comme exemple on peut y citer les texes versées en 1465 par l’évêque de Włocławek et le chapitre
de Poznań destinées à „rémunérer” les mercénaires qui leur adressaient les menaces du pillage
des biens mentionnés.
Une telle attitude découragea Długosz et celui-ci cherchait à faire diminuer sur les cartes
de sa chronique les mérites des mercénaires. 11 ne parle pas du tout d’eux quand il décrit les
batailles décisives de la guerre de 13 ans (il s’agit de la bataille de Świedno en 1461 et de
Zalew Wiślany en 1463). A vrai dire la victoire remportée par les Polonais dans les deux
batailles était due aux mercénaires. Egalement la fin victorieuse de la guerre de 13 ans entre
les Chevaliers Teutoniques était possible grâce à l’attitude des mercénaires considérés comme
force principale de l’armée polonaise. Pourtant Długosz découragé par les pertes de l’église,
n’apercut point les mérites des mercénaires.
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