Taktyka dyplomacji francuskiej na Konferencji Rozbrojeniowej w Genewie (1532—1937)
Abstract
Le maintien du principe „d'abord la sécurité, ensuite le désarmement", obligatoire
dans la politique extérieure de la France depuis l'an 1919, était l’objectif de
la diplomatie française pendant la Conférence du Désarmement à Genève. Sans
obtention de nouvelles garanties de sécurité, la France n'acceptait pas la réduction
de ses propres armements ni l'attribution de l'égalité des droits dans le domaine
des armements à l'Allemagne et aux autres pays vaincus. La tactique du
Quai d'Orsay ne s’est avérée efficace que dans la première phase de la Conférence
de Genève (jusqu'à 23 juillet 1932). La délégation française a pris l’initiative
des débats en présentant son propre plan de la sécurité et du désarmement (le
5 févier 1932), a réussi a obtenir le compromis avec les Anglo-Saxons dans la
question du „désarmement qualitatif" et à ajourner la discussion sur l'attribution
de 1 égalité des droits à l'Allemagne dans le domaine des armements. Plus tard le Ministère des Affaires Étrangères français n'a pas su faire face à
la politique de l'Allemagne. Initiée par le gouvernement d’Êdouard Herriot, la
politique de collaboration avec la Grande Bretagne et les Etats-Unis pour s’opposer
décidément aux prétensions allemandes en matière d’armements s'est montrée illusoire.
La retraite de l’Allemagne hitlérienne de la Conférence du Désarmement le
14 octobre 1933 désignait le fiasco de cette conférence et de la tactique française
à Genève. Dans les années 1934—.1937, la diplomatie française essayait de maintenir
artificiellement la Conférence de Genève, pour isoler de cette façon l'Allemagne et
démontrer à l'opinion publique la mauvaise volonté de celle-ci, dans la question
du désarmement. C’était une action apparente, masquant la défaite politique de la
France à Genève.
Collections