Fałszywy patriarcha Konstantynopola i prawdziwy cesarz Bizancjum w Paryżu u schyłku XIV wieku
Abstract
D’après la „Chronique du religieux de Saint Denis” l’auteur examine les réactions de Paris
face à l’arrivée de trois Grecs: de Paul Tagaris, en 1389 qui se disait le patriarche de
Constantinople, de Théodore Cantacuzène, député de l’empereur byzantin venu à la capitale de la
France en 1397 et finalement de l’empereur de Byzance, Manuel II Paléologue arrivé à Paris en
1400. L’auteur de l’article est d’avis que l'atmosphère qui accompagnait la venue des étrangers
a été fort accueillante et elle n’a pas changé malgré les i impostures de Tagaris. Le texte ne
comprend pas l’opinion péjorative face aux Grecs orthodoxes, au contraire, on souligne une noble
apparence de Manuel, des manières impeccables et sa piété. De même, la formation et l’intelligence
de Théodore et finalement l’exotisme de Tagaris complètent cette image des Byzantins fort
différente de celle présentée dans les sources du XIII s. (par exemple Primat, le moine de Saint
Denis) qui caractérisent les Grecs comme êtres èffeminés, lâches et hypocrites. Une telle opinion
résultait de l’aversion pour les Grecs - partisans du schisme contre lesquels se dirigeaient les Latins
afin d’acquérir la domination de Bosphore et de rétablir leur influence d’avant 1261. Cette
politique lancée par Charles d’Anjou était encouragée en plus par la papauté qui créait en grande
partie l’opinion sur les Grecs. Vers la fin du XIV s. cette opinion a’enfin changé à cause du danger
turc croissant, menaçant non seulement les Byzantins mais également les restes des propriétés
latines dans le monde de la Mer Egée. En même temps le schisme entre Rome et Avignon
compromettant d’une certaine maniéré l’Eglise, encourage l’attitude plus tolérante à l'égard des
Grecs dont l’hérésie parait moins dangereuse. A part cela, en France il n’a plus de partisans du
retour sur Bosphore.
Pour le chroniqueur de Saint Denis de la fin du XIVes., le contact de Manuel avec Charles VI
était un premier cas ou l’empereur de Byzance adressait la demande de se faire aider par le roi de
France. Il nous est pourtant connu que le premier pas a été fait an XIIIes. par Michel Paléologue
en demandant à Saint Louis d’appuyer les négociations concernant l’Union et la paix avec Charles
d’Anjou. L’historiographie du XIIIes. a effacé cette épisode de la vie de Saint Louis et elle l’a fait si
bien que ce fait était inconnu a notre chroniquer anonyme de Saint Denis écrivant de la fin du XIV
siècle. Le chroniqueur n’etait pas non plus conscient de la relation de Primat également du XIIIes.
redigée aussi à Saint Denis. Car uniquement Primat a laissé l’information sur la venue de la
mission byzantine chez Saint Louis en 1270.
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