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dc.contributor.authorKurczak, Justyna
dc.date.accessioned2014-06-02T18:20:19Z
dc.date.available2014-06-02T18:20:19Z
dc.date.issued1998
dc.identifier.issn0208-6107
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11089/4782
dc.description.abstractA partir du XIXe siècle, les découvreurs des Slaves se sont déclarés pour l'autodétermination des sociétés appartenant à cette région de l'Europe qui était pratiquement condamnée à l'oubli, pour la stimulation de leurs contracts culturels et pour le soutien de leurs efforts de libération nationale. Les Polonais se sont trouvés ainsi en difficulté : ils devaient décider comment concilier la foi en bonté et fraternité slaves avec la haine pour les envahisseurs du même sang, étant donné que cette haine était déjà reconnue comme la condition nécessaire de lutte pour la délivrance du pays. C'est pourqoui ils défendaient la thèse disant que la nation russe est devenue oppresive, parce qu'elle agissait elle-même sous la contrainte des forces ennemies, et qu’elle devrait être libérée a son tour afin de pouvoir faire partie de la communauté slave. Tout en ayant conscience que l'unité slave était menacé (il est à noter que les slavophiles russes formulaient la même crainte, bien qu'ils l'aient justifiée différemment), les Polonais développaient l'idee que la réconciliation historique des peuples polonais et russe était impossible et que c'est l'absolutisme tsariste qui a divisé ces peuples d'un gouffre béant. Et leur vision de la communauté slave devenait moins cohérente au fut et à mesure qu'ils confrontaient la forme d'administration communautaire avec l'autocrate du tsarisme. Dès lors, les slavophiles romantique se déclaraient plutôt pour l'idee de s'allier avec les Français (l'alliance franco-polonaise), telle qu'elle a été proclamée par Mickiewicz et ils prêtaient moins d'attention à des mots sporadiquement lancés par Staszic et Hoene-Wroński en faveur de l'alliance slavo-russe. Ces préférences se sont affermies surtout en présence d'une menace de "déluge panslaviste". Comme la chute de la Révolution de 1848 a rayé les espérances de ceux qui attendaient un soutien matériel de la part de l'Occident, on a reconsidéré une possibilité de concilier les Polonais avec le peuple russe, cette fois-ci par la voie de conquête spirituelle de ce dernier. Mais en définitive, on a reconnu l'irréel de cette solution, tout en ayant égard à un partage culturelle existant a l'intérieur de la communauté slave et à différence des traditions polotique et religieuse. Ce qui a résisté cependant aux oustrages du temps, c'est la volonté d'instraurer le peuple polonais en tant que "avant-poste européen de la communauté slave" au nom de la lutte contre la scission propre a l'idéologie de slavophiles.pl_PL
dc.language.isoplpl_PL
dc.publisherWydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiegopl_PL
dc.relation.ispartofseriesActa Universitatis Lodziensis, Folia Philosophica;12/1998
dc.rightsUznanie autorstwa-Użycie niekomercyjne-Bez utworów zależnych 3.0 Polska*
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/pl/*
dc.titleAntynomia Polska – Rosja w opinii romantycznych polskich słowianofilówpl_PL
dc.title.alternativeL'antinomie: la pologne et la russie selon l'opinion des slavophiles romantiques polonaispl_PL
dc.typeArticlepl_PL
dc.page.number151-168pl_PL
dc.contributor.authorAffiliationUniwersytet Łódzkipl_PL


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