dc.contributor.author | Gorecka-Kalita, Joanna | |
dc.date.accessioned | 2015-10-08T07:38:50Z | |
dc.date.available | 2015-10-08T07:38:50Z | |
dc.date.issued | 2013 | |
dc.identifier.citation | Gorecka-Kalita J., "Menbre vus, raïne Isolt?" Wspomnienie i jego funkcje w dwunastowiecznych powieściach o Tristanie, Folia Litteraria Romanica, 8/2013, s. 49-59 | pl_PL |
dc.identifier.issn | 1505-9065 | |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/11089/12233 | |
dc.description.abstract | Partant d’une réflexion générale sur la signification de la mémoire au Moyen Âge, l’article propose une analyse approfondie des fonctions du souvenir dans le Roman de Tristan de Béroul et dans celui de Thomas d’Angleterre. Le rôle du souvenir, prédominant dans les deux œuvres, s’avère en fait fondamentalement différent dans les deux cas. Chez Béroul, les amants vivent sous l’emprise du philtre amoureux qui les cantonne dans le présent et ne leur permet de penser qu’à un futur immédiat ; ainsi, le souvenir sera traité par eux de manière instrumentale, dépourvue de toute valeur sentimentale : il est une arme dont ils se servent pour convaincre le roi de leur innocence, et pour inverser une situation a priori défavorable. Les héros du roman de Thomas d’Angleterre, par contre, vivent leur séparation en vacillant entre un présent fallacieux – celui des erreurs et des doutes – et un passé mythique, celui de leur amour idéalisé. Le souvenir acquiert une autonomie au point de renverser le cours de l’action, en s’imposant aux protagonistes pour ainsi dire malgré eux ; il est capable de transmuer la réalité désolante et decevante en un rêve consolant, vivant dans le passé transformé par la mémoire. C’est aussi, semble-t-il, la même consolation que Thomas propose (et d’autres auteurs avec lui, peut-être) à ses lecteurs / auditeurs : celle de l’activité artistique, capable de transformer la réalité en une œuvre d’art. | fr |
dc.language.iso | pl | pl_PL |
dc.publisher | Oficyna Wydawnicza LEKSEM | pl_PL |
dc.relation.ispartofseries | Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica;8 | |
dc.subject | wspomnienie | pl_PL |
dc.subject | powieści o Tristanie | pl_PL |
dc.subject | Béroul | pl_PL |
dc.subject | Thomas d'Angleterre | pl_PL |
dc.title | "Menbre vus, raïne Isolt?" Wspomnienie i jego funkcje w dwunastowiecznych powieściach o Tristanie | pl_PL |
dc.title.alternative | « Menbre vus, raïne Isolt ? » Le souvenir et ses fonctions dans les romans de Tristan au XIIe siècle | fr |
dc.type | Article | en |
dc.page.number | 49-59 | pl_PL |
dc.contributor.authorAffiliation | Uniwersytet Jagielloński | pl_PL |
dc.references | Gottfried von Strassburg, 1980, Tristan, trad. D. Buschinger et J.-M. Pastré, Göppingen: Kümmerle | |
dc.references | Graus František, 1975, Lebendige Vergangenheit. Überlieferung im Mittelalter und in den Vorstellungen vom Mittelalter, Köln-Wien: Böhlau | |
dc.references | Pitts Brent, 1987–1988, “Writing and Remembering in Béroul’s Roman de Tristan. The Role of Ogrin”, Tristania (13, 1-2), 1-18 | |
dc.references | Tristan et Iseut, Les poèmes français, la saga norroise, 1992, Paris: Le Livre de Poche | |
dc.references | Tristan i Izolda, 2006, tłum. ze starofrancuskiego J. Gorecka-Kalita, Wrocław: Ossolineum | |
dc.references | Zumthor Paul, Roy Bruno (red.), 1985, Jeux de mémoire. Aspects de la mnémotechnie médiévale, Montréal: Presses de l’Université de Montréal, Paris: Vrin | |
dc.references | Zumthor Paul, 1987, La Lettre et la voix. De la ‘littérature’ médiévale, Paris: Éditions du Seuil | |
dc.references | Yates Frances A., 1975, L’Art de la mémoire, trad. D. Arasse, Paris: Gallimard | |