Polska wobec stanowiska Niemiec w kwestii rozbrojenia w latach 1932—1933
Abstract
L'un des buts prinipaux de la Pologne au cours de la Conférence du Désarmement
était de ne pas permettre l'annulation des clauses militaires du Traite
de Versailles. On soutenait donc d’une manière décidée la thèse française „la
sécurité d'abord — le désarmement ensuite" et le Plan Tardieu contenant cette
thèse. L'aspect allemand jouait le rôle très important quant à la formulation par
la diplomatie polonaise de la proposition sur le désarmement moral. L'évolution
des év énements pendant la Conférence (l’attitude favorable aux puissances anglosaxones face aux exigences allemandes, la faiblesse de la France et son désinté ressement
envers les intérêts polonais) ainsi nue la campagne révisionniste de plus
en plus forte en Allemagne inquiétaitent la Pologne. C'est d'une manière particulièrement
critique qu'au bord de la Vistule on prenait connaissance de la déclaration
des cinq puissances (décembre 1932) accordant à l'Allemagne l'égalité des droits dans
le domaine de l’armement La diplomatie polonaise s'opposait au contenu de la
déclaration et à la méthode qui a permis sa conclusion, c'est-à dire au directorial
des puissances. Le plan polonais du minimum du désarmement (février 1933) peut
être considéré comme un essai de ralentissement de la course des changements
défavorables à la Pologne (l'cgalité des droits, la standarisation de l'armée) et la
démonstration de la souveraineté L'analyse des évén ements a mené les milieux
officiels polonais à la nécessité de la recherche de nouvelles garanties de sécuritéi
on a bientôt entrepris les essais de signer un accord direct avec l'Allemagne
qui a été possible quand celle-là a quitté (octobre 1933) la Conférence
et la Société des Nations
Les grouppements polonais d’opposition (sauf les socialistes) s'opposaient fermement
aux revendications allemandes de l'egalité des droits, on percevant une liaison etroite entre l'ćtat de l’armement allemand et la sécurité de la frontière
de l'ouest. Les socialistes se prononçaient pour l'égalité des droits mais acquis
sur la voie du désarmement général (l’attitude des communistes a été pareille).
Cette opinion jévolué après la victoire des nazi. Les groupes de gauche et de
centre liaient la critique des revendications militaires allemandes à la lutte contre
le fascisme. Ils s'opposaient d'une manière decidée aux pourparlers polono-allemands.
La possibilité de raccord avec Berlin, quoique sous réserve a été soutenu par
le camp national.
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